Journée Santé mentale & inclusion - 27 novembre 2025
Le jeudi 27 novembre 2025, les Référents Handicap des établissements publics et privés de l’enseignement agricole d’Île-de-France ont été conviés au Ponant à une journée de réflexion et d’action sur la santé mentale, la grande cause nationale de l’année 2025, opération reconduite en 2026.
Organisée en partenariat avec OCAPIAT et l’AGEFIPH, cette initiative s’inscrit dans une démarche forte de promotion de l’inclusion et de l’égalité des chances pour les apprenants en situation de handicap dans la formation professionnelle.
Animée par Tatania AYME, cette journée a permis de poser des repères essentiels : grâce à des outils concrets, l’événement a contribué à faire avancer la cause de la neurodiversité et à favoriser un environnement éducatif bienveillant et inclusif.
L’organisation de la journée s’est structurée autour de quatre grands thèmes :
- À la découverte de la santé mentale
- Être garant d’une bonne santé mentale pour tous
- Repérer les signaux faibles
- Aborder la santé mentale avec un apprenant
Santé mentale : de quoi parle-t-on ?
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la santé mentale correspond à : « un état de bien-être mental qui nous permet de faire face aux sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté. Elle a une valeur en soi en tant que facteur favorable, et fait partie intégrante de notre bien-être ».
Ainsi, la santé mentale ne se réduit pas à l’absence de maladie ; elle englobe l’équilibre psychique, la capacité à apprendre, à s’épanouir et à participer à la vie collective - des dimensions particulièrement cruciales dans un contexte éducatif.
La situation en Île-de-France
Les données récentes confirment une détérioration préoccupante de la santé mentale des jeunes en France. Selon une enquête menée par la Mutualité Française en collaboration avec l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, un jeune sur quatre (soit 25 %) âgé de 15 à 29 ans présente actuellement des symptômes dépressifs. Des inégalités notables sont observées selon le sexe, la situation sociale et le territoire : ainsi 27 % des jeunes femmes et 47 % des jeunes en grande précarité sont particulièrement touchés. En Île-de-France, le taux de jeunes (15-29 ans) souffrant de dépression atteint 27 %, soit un peu plus d’un jeune sur quatre, un taux supérieur à la moyenne nationale (25 %). (https://www.mutualite.fr/actualites/sante-mentale-des-jeunes-lenquete-de-la-mutualite-francaise/)
Ces tendances témoignent d’un malaise profond, alimenté par la crise sanitaire, la pression scolaire et sociale, l’isolement, le cyberharcèlement et l’incertitude quant à l’avenir.
Quelles pistes pour promouvoir la santé mentale et l’inclusion
Plus qu’un simple temps d’information, la journée du 27 novembre a offert des ateliers interactifs pour rendre la santé mentale plus accessible, développer l’empathie et renforcer la capacité des référents à accompagner les apprenants. Cette démarche s’inscrit dans une ambition commune : faire de la santé mentale une priorité et garantir à chaque jeune, avec ou sans handicap, un environnement bienveillant et inclusif.
L’éducation inclusive comme levier de prévention et de bien-être
Le rassemblement des référents handicap des établissements agricoles, publics et privés, pour une journée consacrée à la santé mentale illustre une ambition forte : placer le bien-être psychique au cœur des démarches éducatives. En sensibilisant les acteurs de l’éducation, en développant leurs capacités d’écoute et d’accompagnement, et en encourageant des pratiques plus inclusives, cette initiative vise non seulement à prévenir les troubles, mais aussi à favoriser la création d’un environnement scolaire et professionnel plus équitable, propice à l’épanouissement de chacun.
Face à l’urgence que représente aujourd’hui la santé mentale des jeunes, notamment en Île-de-France où les chiffres sont particulièrement préoccupants, l’initiative du 27 novembre marque une avancée concrète vers une meilleure prise en compte de cet enjeu. En alliant sensibilisation, formation, inclusion et dialogue, notre service réaffirme son engagement en faveur du bien-être, de l’égalité des chances et de la réussite de tous les apprenants.