Fièvre de West Nile en Île-de-France
Deux cas de fièvre de West Nile ont été détectés chez des chevaux en Île-de France pour la première fois cet été. Cette maladie virale est transmise par les moustiques et peut occasionnellement toucher les équidés. Bien que dans la plupart des cas, elle passe inaperçue, elle peut parfois provoquer des atteintes neurologiques graves, voire mortelles. Le diagnostic repose sur une analyse de sang. Il est donc important de consulter un vétérinaire devant des symptômes pseudogrippaux ou nerveux. La maladie peut également affecter les humains, en particulier les personnes âgées et immunodéprimées.
Ce que les détenteurs d’équidés doivent savoir
En plus des deux cas équins, trois cas ont été reportés chez des humains. Ces cas ne sont pas liés : la maladie se transmet uniquement par piqûre de moustiques. Il n’y a pas de transmission entre chevaux ou entre humains et chevaux. Seule la transmission interhumaine est possible via des dons de sang ou d’organes. Une surveillance de cette maladie est nécessaire pour limiter son impact sur la santé publique et celle des équidés.
Les détenteurs d’équidés peuvent mettre en place des mesures simples pour protéger leurs animaux contre cette maladie.
En effet, il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie. La prévention reste la meilleure protection pendant les périodes à risque (été et automne). L’objectif est de limiter l’exposition des équidés aux piqûres de moustiques, principale source de propagation de la maladie. Elles consistent à :
- Traiter régulièrement contre les moustiques,
- Rentrer les chevaux dans des bâtiments fermés avant la tombée de la nuit,
- Limiter les eaux stagnantes où les moustiques se reproduisent,
- Nettoyer régulièrement les abreuvoirs.
Une vaccination annuelle est par ailleurs conseillée dans les zones où le virus circule.
Pour en savoir plus : Consulter la fiche technique de l’IFCE
https://equipedia.ifce.fr/sante-et-bien-etre-animal/maladies/systeme-nerveux/fievre-de-west-nile