Inauguration des serres horticoles du lycée agricole et horticole de St Germain-en-Laye/ Chambourcy
Les nouvelles serres du le lycée agricole et horticole de St Germain-en-Laye/ Chambourcy, équipement unique en France dans un établissement horticole font la fierté de l’école, située dans la plaine de la Jonction, en bordure de la ville. « C’est un outil représentatif de la production horticole d’avenir. Elles recyclent 90% des eaux utilisées et disposent d’une régulation climatique performante », se réjouit le proviseur, Mohamed Aarabi. Un espace de vente tout neuf de 1500 m² accompagne cette structure qui produit 500 000 plantes par an. Après deux ans de travaux, elles ont été inaugurées, comme le lycée, le 27 septembre 2017 par Valérie Pécresse, en présence de Mme Anne Bossy, directrice régionale et interdépartementale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRIAAF), autorité académique du lycée agricole. La DRIAAF a soutenu le projet depuis le début, et se félicite de sa réussite, outil exemplaire pour mettre en œuvre les missions de l’enseignement agricole. La région Ile-de-France a consacré une enveloppe de 70 M€ à la rénovation-extension de cet établissement de 85 ha qui a débuté en 2010 et qui a permis un agrandissement de 30% des infrastructures.
Le lycée compte 500 élèves qui, dans les filières classiques ou professionnelles, suivent des cursus qui vont de la Seconde au BTS. Il possède aussi un centre de formation de 350 apprentis et son homologue dans la formation professionnelle pour adultes. Il affiche un taux de réussite de 88 %, toutes filières confondues. « Nous sommes très bien reconnus par la filière horticole mais aussi dans le domaine paysager. Ce sont nos formations de pointe », souligne Mohamed Aarabi à la tête de l’établissement depuis 2016.
Le chantier de rénovation, qui a démarré en 2012, a aussi permis de construire un internat de 350 lits mais aussi d’agrandir le centre de documentation (CDI) et d’améliorer l’accessibilité des classes. « Les conditions de travail sont optimales dans un emplacement unique », souligne Didier Cabillic, secrétaire général de l’établissement.
L’architecte Antoine Mille a mené des travaux d’envergure pour mener à bien cette rénovation qui a porté sur 17000 m². « Les choses ont été assez compliquées car les bâtiments sont classés depuis 1935 et le lieu est particulier en tant qu’espace naturel de passage entre la forêt de Marly et la plaine de la Jonction. Nous avons travaillé dans l’esprit d’un campus intégré à l’américaine », indique l’architecte.
En plus de ses missions de formation, l’exploitation est au cœur d’innovations techniques pour des pratiques plus respectueuses de l’environnement et des hommes. Elle s’inscrit à ce titre comme un lieu d’expérimentation et de démonstration privilégié pour le grand public, les professionnels et le monde de la recherche, avec notamment l’implantation de l’association régionale d’expérimentation horticole (AREXHOR). Les liens de l’établissement avec l’AREXHOR sont anciens et vont s’intensifier avec l’utilisation mutualisée des nouvelles serres.
Avec ces nouvelles installations, l’établissement dispose d’un fort potentiel pour devenir ou rester un acteur important de la profession, pour établir de nouveaux partenariats, pour développer l’expérimentation et la veille technologique et devenir un centre de ressource et de formation ouvert.
