CROPSAV du 15 juin 2016 - Réunion d’échanges sur la politique sanitaire animale et végétale en Île-de-France

Le directeur régional et interdépartemental par intérim de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt d’Île-de-France (DRIAAF), a réuni le 15 juin le comité régional d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CROPSAV) dans sa formation plénière pour la 2ème édition depuis son installation en juillet 2013. La surveillance et la lutte contre les maladies animales et les organismes nuisibles réglementés des végétaux sont d’enjeu national et par conséquent trouvent leurs déclinaisons au niveau régional dans la gestion des dangers sanitaires à partir des demandes des organismes professionnels et du suivi sur le terrain. L’efficacité du dispositif sanitaire relève de la responsabilité de tous, services de l’Etat, organismes professionnels et détenteurs d’animaux et de végétaux.

L’objectif de cette rencontre était de faire le point complet avec l’ensemble des acteurs concernés sur les avancées en région des mesures à mettre en œuvre ou prises en matière de sécurité sanitaire dans les domaines de la santé animale et de la protection des végétaux.

Les membres du comité présents ont pu échanger sur plusieurs sujets, et notamment sur :

  • les plans de surveillance concernant les organismes nuisibles réglementés menés en Île-de-France sur la gestion des foyers de Meloidogyne sp, un nématode ravageur de cultures, suite aux nouvelles dispositions réglementaires nationales, ainsi que sur la situation réglementaire, épidémiologique et des modalités de surveillance pour Xylella fastidiosa, une bactérie présentant un risque de contamination de nombreuses plantes.
  • la dangerosité pour la filière apicole du frelon asiatique et le plan d’action régional prévu par la FROSAIF (fédération régionale des organisations sanitaires apicoles d’Ile de France) et la FREDON (fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles).
  • le plan de dépistage spécifique de la tuberculose bovine dans les élevages identifiés à risque, afin de permettre la prise en charge par l’Etat du surcoût du dépistage lié au test particulier utilisé.

L’ensemble des documents présentés lors de cette rencontre sont disponibles ci-dessous.


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