Effets Non Intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur la biodiversité

A la suite du Grenelle de l’Environnement de 2007, le gouvernement Français a déployé sur l’ensemble du territoire un plan de réduction de l’usage des produits phytopharmaceutiques – le plan ECOPHYTO.
Dans ce cadre, le réseau national sur le suivi des Effets Non Intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur la biodiversité a été mis en place en 2012.

Il est coordonné par la DGAL (Direction Générale de l’Alimentation) et s’intègre dans l’axe 3 du plan Ecophyto II+ « Connaître, surveiller et réduire les effets non intentionnels liés à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques sur l’environnement (biodiversité, sol, pollinisateurs, eau)  ».

De façon pluriannuelle, ce sont 500 parcelles fixes du territoire français pour lesquelles 4 indicateurs de biodiversité sont suivis selon les protocoles nationaux : les lombriciens dans les parcelles agricoles, les coléoptères et la flore en bordure des champs et les oiseaux.

Trois types de productions agricoles sont étudiés : les grandes cultures, le maraichage et la vigne, en agriculture conventionnelle ou biologique. Les données paysagères et de pratiques agricoles collectées servent à alimenter une base de données nationale pour suivre l’évolution de ces taxons et l’apparition d’effet non intentionnels.

Cette

présente les réalisations de la région Île-de-France pour les campagnes 2015 à 2018. Des fiches de présentation des 4 taxons ont pour but d’expliquer le rôle et l’importance de ces organismes pour la durabilité de nos agrosystèmes et comment les observer. Enfin, la brochure est enrichie par les témoignages des experts du réseau de suivi des ENI qui partagent leur expérience et leurs connaissances, offrant des points de vue à la fois scientifiques mais aussi techniques.

Ce document est le fruit d’une collaboration entre la Chambre d’Agriculture de région Ile-de-France (CAR IDF) et FREDON Ile de France, avec le concours de la Direction Régionale Interdépartementale de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt d’Ile-de-France (DRIAAF), le Muséum National d’Histoire Naturelle et les experts nationaux des différents taxons.


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