Synthèse des données comptables des exploitations par année - 2006 à 2022

2022

En 2022, dans un contexte de forte inflation qui touche les coûts de production (charges) comme
les produits de l’exploitation, l’excédent brut d’exploitation des exploitations agricoles d’Île-de-France dépasse une moyenne de 142 000 € par équivalent temps plein non salarié, le niveau le plus élevé
parmi les régions métropolitaines. Il s’agit de la seconde année consécutive de hausse des résultats,
qui se traduit par une amélioration également du résultat courant avant impôt, de la production
de l’exercice et de la valeur ajoutée. Le taux d’endettement des exploitations diminue et le solde disponible atteint un niveau qui permet aux exploitations d’envisager en 2022 des investissements
ou une meilleure rémunération de l’exploitant. Ces évolutions sont liées en Île-de-France aux activités majoritairement végétales (grandes cultures au sens large).



2021

Après deux années de baisse, l’excédent brut d’exploitation (EBE) des exploitations franciliennes de grandes cultures est en forte hausse en 2021 à 148 400 € en moyenne, soit + 68 % par rapport à 2020. L’EBE est un indicateur des ressources dégagées par le processus de production, après paiement des charges d’approvisionnement et de personnel mais avant amortissement (charges déductibles mais
non décaissées). Les évolutions sont toutefois contrastées selon les spécialisations. Tandis que
les exploitations spécialisées en céréales et oléoprotéagineux (COP) bénéficient de cette embellie
(+ 118 %), les exploitations spécialisées en cultures de betteraves, pommes de terre et autres plantes industrielles, ci-après dénommées « Autres grandes cultures », affichent quant à elles une baisse de leurs EBE de 10 % en moyenne.


2018

Après une année 2016 catastrophique, les résultats des exploitations de grandes cultures franciliennes retrouvent en 2017 un niveau plus « normal ». En 2018, les rendements ont été décevants mais comme les prix des produits agricoles ont connu une hausse significative (sauf pour les betteraves), la valorisation de la production des exploitations s’en trouverait légèrement augmentée par rapport à 2017.

En 2018, les rendements ont été décevants, en raison de conditions climatiques peu favorables (inondations en janvier, sécheresse estivale). Les prix des produits agricoles, céréales notamment, ont connu une hausse significative, à l’exception notable des betteraves sucrières. Ces 2 facteurs devraient pratiquement se neutraliser, et conduire d’une part à une augmentation limitée de la valorisation de la production des exploitations céréalières (environ + 6 %), d’autre part à un faible recul (- 1 à - 2 % %) pour les exploitations avec cultures industrielles.

La baisse tendancielle des subventions, la progression des charges d’approvisionnement (+ 3,6 % en 2018 en raison du renchérissement de l’énergie), et des charges sociales de l’exploitant conséquence du rétablissement des revenus en 2017, absorberont très certainement cette progression modérée de la production, et conduiront même à une baisse des résultats 2018 pour les exploitations comportant une part de betteraves sucrières.


2017

Après une année 2016 catastrophique, les résultats des exploitations de grandes cultures franciliennes ont retrouvé en 2017 un niveau plus « normal » grâce au rétablissement des rendements des principales cultures, plus en ligne avec les standards régionaux et même excellents pour les cultures industrielles (colza, betterave sucrière, pomme de terre) et le maïs. Toutefois, le maintien de prix déprimés (et la baisse des subventions à l’hectare) a limité la progression des résultats.

Les exploitations spécialisées en céréales et oléoprotéagineux ont ainsi en 2017 un résultat moyen
de 37 k€ (résultat par unité de travail non salariée, charges sociales de l’exploitant déduites), ce qui correspond globalement au résultat moyen de l’ensemble des exploitations agricoles au niveau national.

Les exploitations ayant une part importante de cultures industrielles telles que la betterave (20 % des exploitations) ont, de leur côté des résultats supérieurs à celui des exploitations purement céréalières (44 k€ par UTANS, charges sociales de l’exploitant déduites).

Ces résultats restent néanmoins très en-deça de ceux des années 2007-2012.


2016


2015


2014


2013


2012


2011

En 2011, le revenu agricole des exploitations de grandes cultures d’Île-de-France s’élève en moyenne à 87 400 € par exploitation (soit 71 400 € par actif familial). Après le fort redressement de 2010, le revenu agricole moyen progresse encore en 2011, mais plus modérément, et les disparités de revenu s’accroissent fortement.
Version modifiée du 16/05/2013


2010

En 2010, le revenu agricole des exploitations de grandes cultures d’Île-de-France s’élève en moyenne à 82 900 € par exploitation (soit 66 700 € par actif familial). Le revenu agricole moyen se redresse après avoir atteint un niveau historiquement bas en 2009 mais les disparités se sont accrues. La flambée des prix des céréales et des oléoprotéagineux est à l’origine de ce redressement du revenu, et ce malgré des rendements plutôt moyens. La baisse des charges d’approvisionnement y a également contribué. Du fait du redressement du revenu, le patrimoine des exploitations agricoles s’est consolidé en 2010 et la trésorerie améliorée.


2009


2008


2007


2006





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